ParisMatch.com - Robert Downey Jr: Quand la fiction rattrape la réalité

Publié le par Isa

Robert Downey Jr: Quand la fiction rattrape la réalité

Robert Downey Jr est aujourd’hui à l’affiche du film «Sherlock Holmes» dans un registre bien à lui, l’action. Retour sur sa carrière tout aussi mouvementée que ses rôles.

Alexandra Hoffmann - Parismatch.com

    Robert Downey Jr est Sherlock Holmes. Un classique revisité par le réalisateur Guy Ritchie, ex-mari de Madonna, qui sort aujourd’hui sur les écrans français. L’acteur incarne le célèbre détective privé dont l’acolyte, le cher Dr Watson, n’est autre que le très charismatique Jude Law. (On est bien loin du personnage bedonnant du livre de Sir Athur Conan Doyle).

    On retrouve donc Robert Downey Jr dans un rôle d’action, registre dans lequel il se sent bien, au vue de sa carrière. Comme dans ses films, l’acteur n’a pas toujours eu une vie facile, avec de nombreux déboires qui l’ont emmené du côté sombre des strass et des paillettes d’Hollywood.

    Du petit au grand écran

    Même si aujourd’hui Robert Downey Jr est connu pour ses rôles sur grand écran, c’est grâce au petit écran qu’il se fait connaître avec sa participation à la série «Saturday Night Live», pour la saison 1985-1986. Il commence ainsi à monter les marches de la gloire hollywoodienne, en jouant d’abord dans des seconds rôles («Une créature de rêve», 1985, «Back to School», 1986). L’année 1987 va marquer un tournant dans sa carrière et dans sa vie avec son rôle dans le film «Neige sur Beverly Hills», dans lequel il incarne un jeune toxicomane. Malheureusement, la fiction est devenue réalité. Robert Downey Jr connaît de graves problèmes d’addiction à la drogue et à l’alcool.

    Un passage à vide

    L’acteur vit alors un véritable passage à vide dans sa carrière à cause de sa toxicomanie et de son alcoolisme. (Même les hommes d’action ont leurs faiblesses cachées). Robert Downey Jr enchaine les cures de désintoxication et les rechutes. Sur l’écran, l’acteur ne se laisse pas aller et se remet vite en selle, prêt à affronter de nouveaux combats, notamment dans le film «Air America», en 1990, dans lequel il donne la réplique à Mel Gibson, lui aussi habitué aux rôles d’action. La consécration vient ensuite avec le long-métrage «Chaplin», dont son interprétation remarquée lui vaudra une nomination aux Oscars dans la catégorie meilleur acteur.

    Une remontée pénible

    L’acteur multiplie les tournages, mais ses problèmes de drogue et d’alcool ne sont toujours pas réglés ce qui lui vaut de nombreuses arrestations et emprisonnements. Des soucis du côté privé auxquels s’ajoutent des échecs professionnels, notamment avec le film «US Marshals», dans lequel il incarne pourtant un rôle fort, l’officier John Royce, qui ne marche pas du tout.

    Il renoue avec le succès en 2000, avec sa participation à la série «Ally Mc Beal», grâce à laquelle il remportera un Golden Globe. Pourtant, il finit par être viré du casting à cause de ses dépendances, il fait un dernier tour par la case désintoxication dont il ressort complètement guéri.

    La carrière de l’acteur redevient foisonnante dans les années 2000. Ces derniers temps, Robert Downey Jr, a joué le super-héros, Tony Stark, dans deux films : «Iron Man» et «L’Incroyable Hulk». Il s’essaie aussi brièvement au registre de l’émotion avec le film «Le Soliste», avant de revenir dans un rôle d’action comme il les aime en incarnant Sherlock Holmes, et pour lequel il a reçu le Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou comique. Robert Downey Jr est donc comme tous les personnages de film d’action. Il réussit toujours à se sortir des pires situations. Point final

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